mercredi 10 mars 2021

Les sabots de Denver

Je crois que je peux affirmer qu’il n’y a pas un Québécois qui ne souhaite pas en finir avec la pandémie, les zones de couleurs, les restrictions et l’imposition par le gouvernement d’un couvre-feu.

Et pourtant, d’irréductibles caves nous ralentissent dans cette quête.  Je parle des travailleurs du réseau de la santé qui refusent de se faire vacciner.  Selon les dernières statistiques, ils sont près de 60% à refuser la vaccination contre la COVID-19.

Certes, un faible pourcentage d’entre eux ont des conditions particulières qui les excluent d’être des candidats à la vaccination.  Pour l’autre grande majorité, des questions d’éthiques se posent.  Ces travailleurs de la santé remettent-ils en doute la science et les traitements préventifs comme les vaccins?  Quand on pense que ces insouciants présentement mettent à risque la vie de leurs patients, je ne comprends pas pourquoi le gouvernement ne les force pas à se faire vacciner.  Cela fait partie à mon avis des conditions de base si tu veux travailler dans le réseau de la santé au Québec.

Vous n’êtes pas d’accord et vous ne souhaitez vraiment pas être vacciné?  Peut-être que le milieu de la santé n’est tout simplement pas pour vous. Burger King embauche pour faire cuire des boulettes.  Pas de danger de transmettre la COVID-19 à des boulettes de steak haché.  Un autre domaine en pleine expansion et celui d’éboueur.  Loin de moi de vous traiter d’ordures…

Bref, que fera le gouvernement pour retirer les sabots de Denver du réseau de la santé?  Il n’aura pas d’autre choix que de forcer la vaccination des employés du réseau, mais quand?  Plus tôt que tard si vous voulez mon avis.

samedi 6 mars 2021

La brise de l'ouest

Il y a depuis quelques jours une douce brise sur la colline parlementaire à Québec.  Nous pourrions penser à une brise qui annonce le retour du printemps et du beau temps.  Et si cette brise était tout autre, si elle annonçait plutôt une grande vague de fond suivi d’un tsunami.  Une vague d’insatisfaction provenant de l’ouest de la province qui pourrait être suivi d’un tsunami qui risque de tout détruire sur son passage…

C’est dans cet état d’esprit que plusieurs Québécois se retrouvent après l’annonce de mercredi faite par François Legault sur le fait que l’immense Grand-Montréal restait en zone rouge.  Legault est assis sur une bombe à retardement.  À moins qu’il soit imbécile, il doit se douter que le presto est sur le point de sauter chez plusieurs compatriotes québécois.

Ainsi, François Legault a une fenêtre d’opportunité de 2 à 3 semaines avant de se retrouver dans un chaos irréversible.  À partir du moment que le monde ne te croit plus, qu’ils se foutent du couvre-feu et des autres mesures imposées par l’état qui limitent leurs droits et libertés, il sera très difficile pour le gouvernement de reprendre le contrôle de l’agenda politique et de ramener une paix sociale au Québec.

Ça Legault le sait trop bien.  Il mesure l’effritement de la patience des Québécois et il comprend que la limite sera atteinte dans quelques semaines.  Il sera très difficile de justifier la poursuite du confinement dans sa forme actuelle quand la vaccination des plus vulnérables sera dernière nous.  Le PM devra donc agir et ça peu importe l’opinion de ¨l’entarteletteur¨ en chef s’il veut sauver sa réélection dans 18 mois. 

Soyez patient, le printemps s’en vient et l’inévitable déconfinement aussi.

jeudi 4 mars 2021

Le Grand-Montréal

J’ai décidé de reprendre la plume, car après un an de pandémie et de gestion à tâtons du confinement, j’en ai plein le cul.

Plein le cul de faire du surplace depuis le retour du confinement à l’automne.  Plein le cul, qu’on puisse faire un pas vers l’avant et 2 vers l’arrière comme aux fêtes.

Lueur d’espoir les vaccins.  Enfin!  À partir du moment que les 70 ans et plus seront vaccinés (population la plus à risque de la COVID-19), je me suis dit, ils vont nous laisser tranquilles et progressivement nous amener vers un déconfinement total.

Il y a toujours une bonne raison pour ne pas déconfiner.  Le nombre de cas, les hospitalisations,  le délestage au niveau des traitements et opérations et là, le petit nouveau qui justifie à lui seul de faire faire dans son froc le gouvernement, mesdames et messieurs, je vous invite à applaudir les variants!!!

C’est la saveur du mois, les variants.  Depuis 3 semaines nous en retrouvons dans la population.  Et bien, quelle grande nouvelle.  Ça fait 3 semaines que nous testons systématiquement les variants, c’est un peu normal d’en trouver calvasse!  Ça veut donc dire que si nous avions testé les variants depuis 6 mois, nous en aurions depuis 6 mois.  Alors, pourquoi alarmer la population pour absolument rien quand l’ensemble des personnes à risque seront vaccinées d’ici le mois d’avril?

Que recherche le gouvernent en privant 60% de la population d’une reprise de la vie normale? Pourquoi inclure les Laurentides et Lanaudière dans le Grand-Montréal?  Avec le contrôle des adresses dans les restaurants en zone orange, il n’y a donc pas d’enjeu à contrôler les vrais Grands Montréalais!  Mais non, Saint-Donat et La Macaza font partie maintenant du Grand-Montréal.

Parlons-en du Grand-Montréal, car sa définition géographique et à géométrie variable au gouvernement du Québec.  Pour taxer, les immatriculations, frais reliés aux transports en commun ils étendent la sauce au maximum pour inclure le plus contribuables possibles dans le Grand-Montréal.  Quand on parle de vaccination, le Grand-Montréal se limite à l’île de Montréal et Laval.  Quand on parle de déconfinement, le Grand-Montréal s’étend de Mont-Laurier à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Bref, du grand n’importe quoi!  De l’improvisation à la Arruda et Legault qui décident de tout et de rien sans trop se baser sur la science, le tout en jouant sur le moral de 60% de la population québécoise!

vendredi 19 février 2016

Le monde du Couillon vert...

Dans le monde du Couillon vert, le premier ministre est un sympathique docteur à la barbe blanche. Son gouvernement renie sa signature sur des contrats de l'état, gère l'économie comme des amateurs en faisant des ''deals'' où la population est toujours la grande perdante.  Il est prêt à sacrifier des emplois pour redorer un autre mauvais ''deal'' qu'il a fait.  Le plus ironique dans le monde du Couillon vert, c'est que 36% de la population est prête à voter pour ce sympathique barbu dans les intentions de vote!

Source: Journal de Montréal

Qu'est-ce que ça va prendre pour que les Québécois ouvrent leurs yeux sur le gouvernement de Philippe Couillard?  Ce gouvernement qui vient de trahir et de lâcher les ex-employés d'Aveos pour permettre à Bombardier de redorer la CSeries.  Air Canada vient d'en passer une vite au gouvernement libéral.  En échange du retrait de la poursuite du gouvernement du Québec contre Air Canada dans le dossier Aveos, Air Canada s'engage dans une lettre d'intention à acheter 45 CSeries avec une option sur 30 autres. De plus, Air Canada s'engage sans condition à ce que l'entretien de ses CSeries soit effectué au Québec.  Comment, quand et combien d'emplois? Le tout demeure très vague et facilitera la tâche d'Air Canada pour ne pas respecter ses engagements une fois de plus le temps venu.

En résumé, le gouvernement Couillard a trahi les employés d'Aveos pour du vent!

C'est honteux!  Qu'est-ce que ça va prendre pour que les Québécois se réveillent et souhaitent foutre le PLQ à la porte aux prochaines élections?  Bref, je ne comprends pas que le PLQ puisse se maintenir à 36% dans les intentions de vote!  Come on Québécois, réveillez-vous!

vendredi 12 février 2016

Le vent tourne à Québec

Le parti québécois a connu sa meilleure semaine parlementaire depuis des mois.  Les libéraux ont été embêtés par les prises de position de Philippe Couillard sur la perte des sièges sociaux au Québec et l'exploitation gazière et pétrolière sur l'île d'Anticosti.

Bref, le scénario parfait pour Pierre Karl Péladeau et le PQ qui ont passé à travers des turbulences persistantes depuis le début de 2016.  Il y a eu certainement des soupirs de soulagement dans les rangs péquistes.  Premièrement, car l'attention médiatique s'est déplacée vers les libéraux et Philippe Couillard.  Dans un deuxième temps, car leur chef a pu récupérer la balle libérale au bond pour marquer des points durant toute la semaine.

Le PQ a contrôlé l'agenda politique cette semaine à l'Assemblée nationale.  N'en déplaise aux libéraux et au premier ministre, Pierre Karl Péladeau a marqué des points cette semaine.  Vous me direz que ce n'était pas dur à battre comme performance pour le chef du mouvement souverainiste.  Je vous réponds que le travail de longue haleine des proches conseillers de PKP commence à porter ses fruits! Enfin, PKP a décidé de ternir des points de presse quotidien pour expliquer ses positions et aiguiser ses attaques envers le gouvernement de Philippe Couillard.

Si mes appréhensions sont exactes, Pierre Karl Péladeau va devenir ''a pain in the as'' dans un premier temps pour Philippe Couillard, mais aussi pour François Legault qui essaie tant bien que mal de se démarquer avec son nationalisme renouvelé.  En fait, si le bête politique en Pierre Karl Péladeau se réveille comme je crois qu'elle se réveillera, je vous prédis n'y plus n'y moins que la fin politique de la CAQ et de son chef François Legault.

Le problème de la CAQ c'est qu'elle n'a pas sa propre niche politique.  Elle est en même temps libéral et péquiste dans ses positions.  Difficile de se démarquer dans la niche péquiste si le PQ et Pierre Karl Péladeau performent bien dans les prochains mois.  Il sera tout aussi difficile pour François Legault de se démarquer dans la niche libérale, car elle sera de moins en moins populaire auprès des Québécois.  Bref, rien ne va plus pour la CAQ.

En terminant, j'aimerais vous faire remarquer le bizarre et improbable rapprochement entre les libéraux et Québec Solidaire.  Philippe Couillard entretient un discours gauchiste avec le dossier d'Anticosti, mais aussi sur le revenu garanti pour tous.  Les dirigeants de Québec Solidaire ne sont pas plus souverainistes que Pierre Elliott Trudeau l'a été dans sa vie et ils ne souhaitent pas plus un rapprochement avec le PQ, car ils ont plus d'affinité avec le PLQ de gauche de Philippe Couillard.  Ce n'est pas pour rien que les solidaires ont fêté la victoire deux libéraux lors des dernières complémentaires en novembre dernier.

vendredi 23 octobre 2015

Départ de Stéphane Bédard

Stéphane Bédard a quitté son siège de député de Chicoutimi avec le sentiment du devoir accompli.  Cette décision a été motivée dans un premier temps, par l’idée d’être plus près de sa famille. Venait en second, une perte d'engouement et d'appétit pour son travail de député.

On ne pourra pas y en vouloir.  Après 18 ans à servir les gens de la circonscription de Chicoutimi, le Québec et le parti Québécois, qui n’aurait pas le goût d’une vie moins folle que la politique et ainsi souhaité avoir une nouvelle carrière?

Bien entendu, l’ascension de Pierre Karl Péladeau à la direction du parti Québécois ne se sera pas faite sans heurts pour Stéphane Bédard.  Lui, qui était le leader de la formation politique sous Pauline Marois, a été rétrogradé au poste de critique à la justice par le nouveau chef du mouvement souverainiste.  Cette couleuvre était trop difficile à avaler pour le député de Chicoutimi et il a donc annoncé son départ 4 semaines après cette démotion. 

Cette rétrogradation a été pour Bédard la goutte qui manquait pour prendre la décision de tout quitter et de retourner auprès des siens.

Ceci étant dit, la décision de Pierre Karl Péladeau de préférer Bernard Drainville à Stéphane Bédard au poste de leader est selon moi, tout à fait légitime et justifiée.  Le nouveau chef a voulu casser l’image du parti Québécois de Pauline Marois et ainsi mettre le parti à son image.  Une image d’une équipe parlementaire qui est plus collaborative et donc, moins négative et obstructive.   Stéphane Bédard incarnait cette opposition obstructive des années Marois, entraînant inévitablement la perte de son titre de leader parlementaire. 

À long terme, cette décision sera l’une des meilleures de Pierre Karl Péladeau.  Péladeau.


En résumé, cette période difficile au parti Québécois est un mal nécessaire pour le bien à long terme de la formation politique.

vendredi 3 octobre 2014

Trois lettres : PKP

Son nom est sur toutes les lèvres depuis une semaine, Pierre Karl Péladeau.  Multimillionnaire, actionnaire de contrôle de l’une des plus grandes entreprises québécoises, député de Saint-Jérôme et porte-parole de l’opposition officielle en matière d'économie, d'entrepreneuriat, de PME et d'exportations.  L’homme a de quoi attirer tous les regards.  Un homme de la trempe de PKP qui a réussi en affaires vient en politique pourquoi?

Le pouvoir? Le pouvoir de changer les choses?  Le pouvoir de remettre sur les rails l’économie anémique du Québec?  Le pouvoir de faire du Québec un pays indépendant?  Toutes ces réponses!

Chose certaine, PKP ne laisse personne indifférent en ce moment.  Les libéraux, les caquistes, et les solidaires le craignent au plus haut point.  En ce sens, les attaques sont venues de toute part cette semaine et PKP est sortie dans les médias pour défendre ses idées et contredire les Couillard, Legault, Coiteux, Daoust et Khadir de ce monde.  Voici un homme qui se tient debout et qui pour le moment, esquive les critiques comme si de rien n’était.  Est-ce le futur homme téflon dont le PQ a besoin pour le sortir de ses éternelles chicanes internes?  À mon avis, c’est le seul qui peut ramener l’espoir aux militants péquistes qu’ils ont peut-être une chance de reprendre le pouvoir dans quatre ans.

PKP dérange même au sein de PQ.  On le voit très bien, l’aile gauchiste de la députation et l’aile extrémiste de la gaugauche du PQ (SPQ Libre) ont les poils qui se dressent juste à penser que Pierre Karl Péladeau sera leur prochain chef.  On ne pourra pas accuser PKP de ne pas leur tendre la main avec ses positions  plus à gauche qui surprennent bien des gens.  Pour ma part, je ne peux pas dire que je suis surpris, car comme l’a déclaré PKP cette semaine : ¨Le gouvernement n’est pas une entreprise¨. Il défend le modèle québécois, car on ne pourra pas changer le Québec du jour au lendemain comme le prétendent les caquistes et François Legault.  Péladeau prône une optimisation de l’état tout en offrant le même niveau de service à la population.  Selon lui, la majorité de nos programmes sociaux sont rentables économiquement parlant.  Il rajoute même que le problème ne situe pas au niveau de la colonne des dépenses, mais bien au niveau de celle des revenues. Il n’a pas tord, car si on veut s’offrir ce niveau de service au Québec il faut avoir les moyens de s’est payer.  Alors pour ce faire, il faut créer de la richesse en investissant dans l’économie par le biais d'aides aux petites et moyennes entreprises qui sont et seront notre générateur de richesse dans les années à venir. 

Le gouvernement Couillard dort au gaz actuellement au niveau de la création d’emplois et de l’aide aux petites et moyennes entreprises.  Le constat est facile à faire quand le ministre des Finances Carlos Leitão avoue que le gouvernement Couillard ratera sa cible de création d’emploi pour 2014.  Vous voulez savoir un secret? Les libéraux rateront aussi la cible en 2015! 

Les propos de Pierre Karl Péladeau risquent de trouver plus de plus en preneur parmi la population québécoise face au constat d’échec de la manière libéralo-caquiste de gérer les finances publiques.  Si on l’attaque autant, c’est peut-être parce qu’il a raison et que ses adversaires politiques sont déstabilisés…?

La prochaine étape pour PKP après avoir fait une tournée des médias de cette semaine, sera d’annoncer d’ici les deux prochaines semaines qu’il sera candidat à la chefferie du parti Québécois.  L’homme est déterminé et je ne crois pas que personne ne pourra l’arrêter à part lui-même!

Dans le calepin:
Québec Solidaire est toujours présent pour critiquer le travail des autres. Quand il est temps de faire leur propre travail, il s'absente comme ce matin lors de la conférence de presse sur l'intimidation...Pas fort!  Il fait trop beau sur le plateau pour que nos barbus socialistes travaillent aujourd'hui?


mardi 16 septembre 2014

Auront-ils le courage?


Le référendum sur l’indépendance de l’Écosse ne laisse personne indifférent.  Au Québec, les souverainistes nostalgiques de 1995 se rappellent qu’il manquait uniquement 50000 voix pour faire du Québec un pays.  En Europe, l’Angleterre et l’Union Européenne défendent le statu quo tout en promettant plus de pouvoir à l’Écosse.  De belles promesses comme celles que le gouvernement fédéral avait faites au Québécois.  C’est ainsi qu’à deux jours du vote il est difficile de prédire le résultat, car les écarts des derniers sondages sont dans la marge d’erreur.

Il faut noter le ton poli et respectueux des échanges entre le camp du Oui et du Non dans cette campagne.  De plus, la question de ce référendum est claire contrairement aux questions des  référendums de 1980 et 1995 au Québec.  Le PQ est les autres partis indépendantistes pourront en tirer des leçons si jamais un jour le Québec est plongé dans une troisième campagne référendaire.

Les comparaisons entre le Québec et l’Écosse sont faciles à faire, car nous avons l’impression de revivre le référendum de 1995.  Remonté du Oui à 2 semaines du référendum.  Panique à bord du camp du Non voyant les chances du Oui de l’emporter.  Promesses de derrière minute afin de sauver les meubles.  Bref, la nette impression que l’histoire du Québec est en train de se réécrire, mais cette fois-ci en Écosse. 

Ceci étant dit, il y a aussi des différences marquantes entre l’Écosse et le Québec. L’Écosse souhaite toujours faire partie du Commonwealth à la suite de la victoire du Oui.  De plus, la réalité de l’Écosse est bien différente de celle du Québec.  L’Écosse est déjà une nation aux yeux des Écossais et des dirigeants britanniques.  Donc aucune chicane identitaire là-bas comparativement à ce que nous avons vécu et vivons toujours ici.  Les Écossais veulent gérer leur économie, ils souhaitent des politiques sociales adaptées à leur réalité, se réapproprier leur ressources naturelles et une meilleure redistribution de la richesse.  En résumé, l’Écosse veut plus d’autonomie, mais Londres leur a toujours refusé plus de pouvoir.  Pouvoir que le Québec a l’autonomie d’exercer dans la fédération canadienne je vous ferai remarquer.

La question qui demeure pour moi est la suivante: Est-ce que les Écossais auront le courage que les Québécois n’ont pas eu?  Réponse: Le 18 septembre 2014

Dans le calepin :

- Sylvain Gaudreault a pris une sage décision ce matin en publiant une lettre indiquant qu’il ne serait pas candidat à la course à la chefferie du PQ.  Il n’avait tout simplement pas les appuis nécessaires au sain du caucus et des militants du parti.


- Nicolas Marceau devrait suivre l’exemple de son collègue Gaudreault et demeurer pénard dans ses pantoufles!

mercredi 10 septembre 2014

Pierre Karl Péladeau a-t-il réveillé son futur adversaire?

Avec la sortie ce matin de Jean-Martin Aussant dans Le Devoir (lire la lettre ici), plusieurs  questions me viennent en tête. 

Est-ce qu’en tentant de rallier Jean-Martin Aussant à sa candidature à la chefferie du PQ, PKP a-t-il réveillé un dragon qui dormait loin du Québec et des déboires du Parti Québécois?

Au lieu d’avoir le soutien moral de Jean-Martin Aussant, est-ce que Pierre Karl Péladeau le retrouvera plutôt comme adversaire dans la course à venir au PQ?

Est-ce un coup fumant de PKP pour amener Aussant dans le débat entourant l’avenir du PQ en sachant qu’il deviendrait son seul adversaire crédible dans la course à la chefferie et qu’ainsi  la députation se rangerait majoritairement derrière lui au lieu du poulain de Jacques Parizeau?

La sortie d’Aussant est-elle plutôt programmée avec Pierre Karl Péladeau pour annoncer prochainement qu’il ferait équipe avec lui lors de la prochaine course à la chefferie?

Est-ce que Péladeau a séduit Aussant en lui promettant de faire le ménage au PQ et de mettre au premier plan la souveraineté?

Est-ce que Aussant va suivre PKP sachant que celui-ci est un ancien proche de Pauline Marois?


Beaucoup de questions, mais bien peu de réponses sur les intentions réelles de Jean-Martin Aussant. 
Surveillons les réactions des différents acteurs de la prochaine course au PQ, nous risquons d’en apprendre un peu plus.  Dans le cas contraire, nous devrons attendre après le 4 octobre 2014 pour comprendre ce que voulait dire cette sortie pyrotechnique du dragon qui dormait à Londres jusqu’à tout récemment.


Mise à jour 17h00 le 10 septembre : PKP nie avoir rencontré Aussant à Londres. À suivre...

Dans le calepin:

        - Martine Ouellet de la gauche gauche semble mal digérer que le PQ demande 35000$ aux candidats à la chefferie.  Est-ce un message du parti pour dire qu'il souhaite avoir seulement des candidats sérieux et non d'épouvantails?

vendredi 5 septembre 2014

Retour à l’écriture

Un an après mon dernier billet sur mon blogue, je me suis questionné sur les raisons de cette perte d’intérêt soudain de ma part pour mes éditoriaux sur la politique et l’actualité.  La réponse est fort simple, je suis me suis laissé envahir par la simplicité des réseaux sociaux et plus particulièrement de Twitter.  Un outil indispensable de communication qui nous permet de réagir ou commenter sur l'événement en 140 caractères.  Faites place à l’ultra rapide, à une diffusion instantanée sur le web, mais ce n’est pas sans inconvénient.  C’est très difficile d’exprimer le fond de sa pensée ou de faire une analyse plus subtile des événements en 140 caractères.  C’est donc un outil pertinent pour faire la synthèse de l’actualité ou d’une nouvelle à caractère politique, mais pas pour en faire l’analyse. 

Ainsi, j’ai décidé de me remettre à l’écriture.  À quelle fréquence? Je vous dirais que je me donne comme objectif un billet par semaine.  Pour le reste, je surferai sur la vague ;-)

Trêve d’excuses, allons-y avec ce qui me brûle le bout des doigts.

Chefferie au PQ

Plusieurs chevaux seront dans le box de départ, mais combien d’entre eux termineront la course?  Je crois que ça sera une course à 3 au final.  Le tout se résume par le jeu des alliances.  Jean-François Lisée, Véronique Hivon, Sylvain Gaudreault et Alexandre Cloutier formeront une alliance, mais probablement pas au début de la course.  Je suis d’avis que 3 d’entres eux vont se présenter, mais qu’au final, il en restera qu’un seul.  J’hésite entre Lisée (un être prétentieux et imbu de lui-même) et Cloutier (talentueux, mais trop jeune). 

Il y a aura bien entendu Martine Ouellette (qui se regarde trop dans le miroir) qui sera de la course, mais qui manquera de gaz (d’appuis) avant la fin de celle-ci.  Elle sera donc dans l’obligation de tirer ça révérence et d’appuyer le prochain candidat en titre Bernard Dranville.

Drainville ira jusqu’au bout de la course.  Pour le moment, je le vois bien terminer deuxième.  Il a des idées, des appuis et il a une certaine forme de charisme au point de dire qu’il est un excellent communicateur.

Bien entendu, Pierre Karl Péladeau sera le cheval favori au départ de la course et s’il a une équipe solide derrière lui, il devrait devenir le prochain chef du Parti Québécois.  Il n’est pas un grand orateur, mais il a tout un charisme et une prestance qui ne laisse personne indifférent.  Son principal avantage sur les autres candidats est sa lecture de l’économie et sa grande connaissance du monde des affaires.

Dans le calepin :

- Tony Accurso a bien performé à la #ceic cette semaine.  Cette bombe sur Jacques Duchesneau était du bonbon pour les détracteurs de l’Eliot Ness québécois.

- ¨Le New Deal¨ de François Legault nous donne déjà la saveur de la prochaine plateforme électorale de la #CAQ


- La photo de la semaine… No Comment!

lundi 16 septembre 2013

Charte des valeurs québécoise; Oui mais pendant ce temps...

Depuis près d'une semaine, le Québec vit dans une bulle.  Une bulle créée par le gouvernement péquiste de Pauline Marois et plus particulièrement par le ministre des Institutions démocratiques Bernard Drainville.  Bien entendu, je vous parle de la Charte des valeurs québécoise.  Ce débat qui a causé des divisions profondes depuis la Commission Bouchard - Taylor, vient de reprendre la tête d'affiche dans la belle province.  

Le statu quo en place depuis le dépôt du rapport Bouchard - Taylor à été selon moi plus bénéfique pour le Québec que cette chicane en venir.  Pourquoi?  Les québécois se sont recentrés sur les vrais problèmes de notre société: l'économie, l'emploi, la santé, l'éducation, la gouvernance de l'état et de ses sociétés et même l'environnement.  Personnellement, je n'ai aucun problème à recevoir des soins de santé d'une infirmière portant le Hijab.  L'important pour ma part, c'est que mon gouvernement mette tout en œuvre pour m'offrir les meilleurs soins de santé disponibles.  L'important, c'est que l'économie du Québec carbure et offre des emplois de qualité à tous nos jeunes et même à celui qui porte la Kippa.  Le juif qui porte la Kippa et qui a un bon emploi, paie des impôts et des taxes à l'état comme tous les québécois.  Alors pourquoi s’en priver?  Je suis d'avis que des balises doivent être mises en place pour les situations abusives dont le port de la Burqa mais est-ce si urgent?  Alors pourquoi le gouvernement québécois s'essouffle-t-il à nous imposer un débat dont personne ne veut?

Vous ne trouvez pas que le gouvernement Marois nous prouve encore une fois, qu'il n'a pas de plan pour le développement économique, la création d'emplois et de richesse pour la province?  J'ai l'impression que les péquistes veulent créer une diversion avec ce débat sur la charte des valeurs pour leur inaction depuis l’élection de septembre 2012.  Déjà une année au pouvoir pour le PQ.  Le bilan après un an au pourvoir est assez mince pour la première ministre Pauline Marois.  Ce gouvernement a été absent pendant 3 mois après leur prise du pouvoir, il a improvisé pendant 6 mois et au final, il a bien géré le drame de Lac-Mégantic. C'est mince comme feuille de route, très mince.  Alors pourquoi ne pas faire diversion d'ici le déclanchement de la prochaine campagne électorale?  Voilà se que le PQ a décidé de faire en lançant le brave et téméraire Bernard Drainville dans la fosse aux lions avec sa charte des valeurs québécoise.

Difficile de suivre ce gouvernement qui dit avoir un projet rassembleur et inclusif pour tous les québécois en la souveraineté du Québec et qui par la même occasion ouvre un débat qui va diviser tous les québécois peu importe leur origine.  Jacques Parizeau a déjà dit un certain soir d’octobre 1995 que le vote ethnique était l'une des causes principales de l'échec du dernier référendum sur la souveraineté du Québec.  Comment le gouvernement ira chercher le vote des communautés culturelles s'il leur impose une vision rétrograde avec cette fameuse charte des valeurs québécoise? 

Incohérence et improvisation sont les 2 mots qui résument le mieux le fond de ma pensée à propos du gouvernement péquiste de Pauline Marois.

dimanche 18 novembre 2012

Vote de confiance: Où sont les députés?


Quand j'entendais nos politiciens lors de la dernière campagne électorale nous dire qu'ils devaient rétablir le lien de confiance entre la population et la classe politique, qu'il fallait se donner les moyens et les outils de contrôle pour réduire le cynisme que les québécois ont envers nos institutions démocratiques et les politiciens, je me suis dit enfin ils ont compris.

Mais voilà que mardi dernier, le naturel est revenu au galop. Les 3 principaux partis à l'assemblée nationale, n'étaient pas représentés par l'ensemble de leurs députés lors du vote de confiance sur le discours d’ouverture de la session parlementaire prononcé par la première ministre Pauline Marois. La CAQ et le PLQ avaient déjà dit qu'ils voteraient contre. Donc aucune surprise de les voir voter contre le gouvernement mardi. Mais ma surprise fût grande quand j'ai vu les résultats du vote, 49 pour et 45 contre. 94 députés sur une possibilité de 125 ont daigné se présenter au salon bleu pour faire leur travail. Si ça n'est pas du mépris envers la population, c'est quoi? Quelle manque de respect envers notre système parlementaire et les citoyens que représentent nos députés. Les partis d'opposition ne voulaient pas renverser le gouvernement Marois sur le discours d'ouverture mais ce n'était pas une raison pour déguiser certains membres de leur députation en courant d'air.

De notre système démocratique, un député peut voter pour, contre ou s’abstenir de voter. Ainsi, il aurait été préférable d'avoir 125 députés présents lors du vote et de s'assurer que quelques uns s'abstiennent pour ne pas renverser le gouvernement et expliquer à la population qu'ils ont agit de manière responsable pour ne pas retourner le Québec en élection. Ainsi, nous parlons de respect de population et celle-ci risquerait de moins mépriser cette classe politique qui fait des jeux de coulisses et qui magouille pour ne pas renverser le gouvernement au lieu de justifier leurs actions.

Une loi devrait obliger tous les députés à être présents lors d'un vote de confiance. Il me semble que c'est évidant mais compte tenu du mépris et du manque de respect des politiciens envers les citoyens qu'ils représentent, nous devrions les obliger à se commettre et d'expliquer leurs actions et décisions.

mercredi 5 septembre 2012

Les défis de Pauline Marois...

Après avoir une victoire amère et une célébration perturbée par un fou furieux au Métropolis de Montréal hier soir, Pauline Marois devait se sentir comme sur un lendemain de veille ce matin et ce n’est pas parce qu’elle a abusé du vin de sa victoire.

La première femme première ministre du Québec fait face a des grands défis au lendemain de la victoire d’un PQ minoritaire. Voici les principaux casse-têtes de la nouvelle chef d’état :

• La formation de son conseil des ministres

Mme Marois n’aura aucune difficulté à trouver un ministre de la souveraineté mais qu’en est-il des ministres qui composeront son équipe économique? La chef du PQ dispose de peu de talent pour nommer des hommes et des femmes dans ces postes clés d’un gouvernement. Nous risquons d’avoir une équipe de Pee Wee dans les principaux sièges économique de l’état. Ceci n’est pas une bonne nouvelle avec une économie précaire au Québec qui dépend beaucoup de la santé économique du Canada, des États-Unis et de la zone Euro. Je suis d’avis que cette faiblesse aura des répercutions pour le PQ lors de la prochaine campagne électorale.

• Apprendre à gouverner en gouvernement minoritaire

Les prochains mois risquent d’être difficiles pour Pauline Marois car n’y le PLQ et n’y la CAQ laissera Mme Marois gouverner comme bon y semble. François Legault a déclaré lors de son discours post élection que le gouvernement de Mme Marois serait sous haute surveillance. L’avertissement de M. Legault n’est pas à prendre à la légère car la nouvelle première ministre ne pourra pas mettre en place ses réformes sans l’appui de l’un des deux partis d’opposition. Pauline Marois pourra abolir la loi 78 mais elle ne pourra suspendre la hausse de frais de scolarité. Ainsi, le PQ proposait pendant la campagne une indexation des frais de scolarité au coût de la vie. La CAQ et le PLQ sont pour une hausse. Déjà, je vois une impasse à l’horizon pour le gouvernement péquiste. Comment Pauline Marois pourra faire adopter son premier budget sans faire des concessions importantes au PLQ ou à la CAQ? En résumé, le PQ est mal barré pour mettre en application sa plate forme électorale. Dans les faits, elle sera en mesure de mettre en application les changements qui vont convenir à l’opposition, ce qui est dans les faits une minime portion du programme du nouveau gouvernement.

• Contrôler les caribous et les référendums d’initiative populaire

Comment Pauline Marois contrôlera son équipe de radicaux et de souverainistes pressés? La question n’est pas simple à répondre. Je crois que les caribous du PQ seront tranquilles dans les prochains mois mais dès qu’ils vont constater que Pauline Marois aura mis au rencart la question nationale, ils vont aiguiser leur couteau et poignarder leur chef à la première occasion. Mme Marois dispose que de 5 sièges de plus que les libéraux et ne peut donc pas se permettre que des radicaux claques la porte du parti comme l’ont fait, Beaudoin, Curzi, Aussant et Lapointe l’année dernière. La nouvelle première ministre devra t'elle se plier aux doléances de ses radicaux sous la menasse de ne plus être en mesure d’avoir la légitimité de gouverner l’état québécois? Fort probablement, Mme Marois devra agir selon les indications de ses caribous afin de conserver le pouvoir. En résumé, Pauline Marois devra jongler avec le fait que la population risque de la punir au prochain scrutin pour avoir laissé son aile radicale faire la pluie et le bon temps dans son gouvernement.

Quand je regarde tout se qui attend Pauline Marois, je me dis que les québécois ne l’aiment peut-être pas tant que ça pour lui avoir donné se gouvernement ingérable entre les mains. Les risques d’un échec pour le PQ sont très élevés et les conséquences pour la prochaine élection pourraient être irréparables pour le parti fondé par René Lévesque.

Bonne chance Mme Marois, les prochains mois risquent d’être très animés et surtout passionnants pour les aimants de la joute politique!

Dans le calepin :

Jean Charest va démissionner cet après midi et je vous prédis que Pierre Moreau sera le prochain Chef du PLQ après une course contre Jean-Marc Fournier, Pierre Paradis, Raymond Bachand et Philippe Couillard

Jean La La Tremblay savoure la défaite de la Mme dont le nom est imprononçable dans Trois-Rivières ;-)

lundi 13 août 2012

Le PQ stagne, le PLQ perd des plumes et la CAQ a le vent dans les voiles

Pour débuter, j'aimerais dire que ça fait longtemps que je n'ai pas vu une campagne où le vainqueur à la toute fin va être connu que le jour du vote. Une campagne serrée avec 3 partis qui peuvent espérer former le prochain gouvernement. Les 3 principaux partis proposent des idées qui sont assez différentes pour que le citoyen s'y retrouve et puisse clairement faire un choix le 4 septembre 2012.


Deux semaines se sont écoulées depuis le déclanchement de la campagne électorale, c'est le temps de faire un petit bilan de campagne des formations politiques et de leur chef.

PQ
Le PQ stagne dans les intentions de vote depuis le début de la campagne. La division du vote souverainiste n'aide en rien les troupes de Pauline Marois. Étant donné que Pauline Marois ne passe très bien dans la population, il serait étonnant de voir une défection du vote de Québec Solidaire et d'Option Nationale à l'avantage du Parti Québécois. Un autre élément qui explique la stagnation du PQ, est la défection des souverainistes ''moins pressé'' de faire de la souveraineté. Ces souverainistes sont attirés par la Coalition Avenir Québec de François Legault qui propose de tasser la question référendaire pour faire les ménage dans les finances publiques. Plusieurs souverainistes croient qu'il faut d'abord avoir une économie saine et un état moins endetté avant de même penser à la séparation du Québec. Ainsi l'idée de faire un grand ménage de Legault charme ces péquistes moins pressés.

La chef Pauline Marois n'aide en rien sa cause. Elle a été absente de l'avant scène politique pendant les 2 premières semaines de la campagne. Elle revient sur l'avant scène en commettant une bourde monumentale sur le fait que le Docteur Barrette devrait prêcher par l'exemple sur les saines habitudes de vie s'il désire devenir ministre de la santé. Mme Marois a manqué une belle occasion de sa fermer. Une première ministre en devenir ne s'attaque pas sur le physique de l'adversaire mais bien sur ses idées et se qu'il propose. Bref, c'est décevant de voir une femme qui plus qu'à son tour, a été critiquée sur sa personne agir comme ses détracteurs. Ça ne fait que rabaisser le niveau du débat politique dans une période charnière pour l'avenir du Québec.

PLQ
Corruption! Corruption! Corruption! Après 9 ans au pouvoir, Jean Charest et son gouvernement sont usés par les scandales et l'image d'un gouvernement corrompu qui est omni présente dans les têtes des québécois. Jean Charest fait une bonne campagne, moins soutenue qu'à l'habitude comme s'il savait que c'est la fin de son gouvernement. L'important pour le PLQ c'est de maintenir le vote acquis et d'espérer pouvoir se faufiler entre le PQ et la CAQ. Ça ne sera pas une mince tâche avec la baisse des appuis chez les francophones. Ça ne semble pas vouloir s'arrêter. Je crois que le règne de Jean Charest est bien terminé.

CAQ
François Legault est le chef qui fait la meilleure campagne jusqu’à présent. Il a réussi un grand défi, bien réussir le décollage de sa campagne. Il a réussi des coups fumants avec le recrutement du Docteur Barrette et de Jacques Duchesneau. La CAQ se positionne maintenant dans la course avec un avantage considérable, elle incarne le changement, la lutte à la corruption et en prime elle promet au Québécois de faire le grand ménage. Je suis convaincu que les appuis à 27% dans le dernier sondage Léger Marketing sont sous-évalués et que le prochain sondage portera les troupes de François Legault à 30% Comme le dit ci-bien Legault: ''Maintenant vous voyez!'' Il nous avait promis une équipe solide et une alternative crédible face au PQ et au PLQ et bien je n'ai qu'une chose à dire, défi relevé monsieur Legault!
Il reste encore 3 semaines de campagne, les chefs devront faire attention aux gaffes, pour certains changer de stratégie ne serait pas une mauvaise idée et pour Legault maintenir le focus sur sa campagne et sur son plan de match qui réussi très bien présentement. Le débat du 19 août est aussi une étape importante à franchir. Il faudra surveiller le chef caquiste qui en sera à son premier débat. Il devra garder son calme et un ton de voix doux. Legault a tendance à crier quand il est stressé et c’est loin d’aider son image.

jeudi 2 août 2012

C'est un départ!


Jean Charest a déclenché comme prévu la campagne électorale qui mènera les québécois aux urnes le 4 septembre 2012.
Les québécois devront donc choisir entre:
Le statu quo en reconduisant le parti libéral et Jean Charest au pouvoir pour un 4e mandat. Par statu quo j'entends:
- Un premier ministre arrogant qui se souci des québécois uniquement en campagne électorale
- Un gouvernement avec une bureaucratie lourde et beaucoup trop coûteuse
- Une fonction publique paresseuses et trop nombreuse
- Un plan nord qui amènera rien de bon pour le sud du Québec
- Une équipe de ministres faibles à la Sam Hamad, Julie Boulet et j'en passe
- La continuité du copinage et des grosses enveloppes brunes
- Des scandales en série lors de la reprise de la commission Charbonneau
- Un gouvernement qui impose les décisions au lieu de chercher le consensus
Un gouvernement du parti québécois dirigé par la mal aimé Pauline Marois qui propose:
- La souveraineté
- Une paix et l'engraissage des syndicats
- Un gouvernement qui sera a genou devant les groupes de pression et les syndicats
- Un état lourd et dépensier
- Aucune solution valable pour sortir le Québec du cul-de-sac économique dans lequel nous sommes pris depuis 4 ans.
- Un gouvernement qui sera plus occupé par ses guerres internes qu'à bien gouverner
François Legault et la coalition avenir québec prône le changement:
- Le ménage dans la corruption et le copinage, avec une vraie structure de surveillance
- L'abolition des commissions scolaires et des agences de santé afin d'investir l'argent directement dans les écoles, les services aux élèves et les soins à de santé à la population
- Un plan économique solide qui mise sur une économie de propriétaire, des emplois de qualité et bien rémunérer.
- Que la Caisse de dépôt investisse d'abord dans les entreprises québécoises
- Un remboursement de la dette avec les revenus obtenus de nos ressources naturelles
- La transformation de nos ressources naturelles ici au Québec
- Un dégraissage de l'appareil de l'état incluant les sociétés d'états
- Un médecin de famille pour chaque québécois
- La fin des temps d'attente dans les urgences
- Des professeurs qualifiés, mieux rémunérés et surtout évalués pour la qualité du service rendu aux étudiants
Vous comprendrez que pour moi le choix est simple, mon appui va à François Legault et la CAQ.  Il est temps que ça change au Québec et c'est exactement se que propose François Legault.
Je n'aborde pas les partis québec solidaire et option nationale car c'est des partis qui ne prendront jamais le pouvoir car ils sont d'extrême gauche, extrémistes dans leur propositions socialistes et dépassées. Et par leur centralisation régionale qui ne font pas d'eux des partis nationaux. Bref, d'aucun intérêt.
La campagne sera des plus excitante avec de chaudes luttes dans plusieurs contés à travers la province.
Je vous prédit que la CAQ de François Legault sera en hausse dans les intentions de vote dans les prochains sondages qui seront publiés la semaine prochaine.
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