Le naturel de Jean Charest est revenu au galop en 2009!

Je débute donc mon bilan de la scène provinciale avec Jean Charest qui avait besoin d'une seule paire de main sur volant. Une seule paire lui permettant de redevenir un être arrogant et qui fait la sourd d'oreille sur les demandes de la population. En résumé, pour redevenir le premier ministre qu'il a été lors de son premier mandat.

Je dois lui donner une note positive pour les dossiers à saveur international qu'il a mené comme un vrai leader. Nous avons juste à penser à l'accord sur la mobilité des travailleurs entre le Québec et la France ou encore d'avoir pus mettre dans l'embarra le gouvernement Harper à Copenhague. Charest est fait pour être premier ministre d'un pays et non pas d'une province.

Du côté de l'opposition, je dois vous rappeler le départ de François Legault. Le seul au PQ qui avait la trempe d'un chef d'opposition. Pauline Marois a marqué quelques points lors de la session d'automne mais rien qui me permet de la vénérer. Elle n'est pas celle qui amènera le Québec au rang de pays.

Que dire de l'ADQ! Guerres internes, une désastreuse course à la chefferie et tout ça pour terminer avec celui qui selon moi était le plus apte à reprendre en main l'ADQ Gérard Deltell. Bonne Chance mon Gérard.

En résumé, 2009 fût une année très moyenne pour l'assemblée nationale du Québec.

Une année sans tracas pour Harper

2009 ce terminant, l'heure est au bilan politique. Je vous proposerai donc 3 billets pour relater les faits marquants de cette année pour chacun des différents paliers de gouvernement.

Ainsi, je vais débuter par la scène fédérale. Stephen Harper est en meilleure posture qu'à pareille date en 2008. Rappelons-nous ce mélo drame de la coalition de socialistes et de souverainistes avec les libéraux de Stéphane Dion qui avait tenté de renverser le gouvernement Harper.

Cette fin de session a été un peu houleuse pour le gouvernement Stephen Harper mais rien pour changer les intentions de vote des canadiens qui donne les conservateurs bon premier avec 37 à 39% des intentions. Les prisonniers Afghans et les conditions climatiques ne semblent pas être des sujets soulevant des passions chez les électeurs. Actuellement, les canadiens jugent uniquement ce gouvernement sur sa gestion de la crise économique et son plan de relance. Somme toute, les canadiens sont satisfait des efforts du gouvernement pour maintenir l'économie canadienne à flot.

Du côté de l'opposition officielle rien ne va plus. Michael Ignatieff n'est pas le sauveur par qui tous les libéraux juraient pour remplacer Stéphane Dion en début d'année. Dans les faits, il ne fait guère mieux que lui. Il a tenté de renverser le gouvernement cet automne pour s'écraser comme une mouche quand il a vu les désastreux résultats que lui prédisaient les différents les sondages. Je suis d'avis qu'il pourrait bien ne pas terminer 2010 comme chef du PLC. Je m'en voudrais d'oublier la petite guerre interne entre Denis Coderre et les imminences grises du PLC. Une crise Toronto - Québec que Michael Ignatieff aurait bien voulu ne pas avoir à gérer.

Le NPD et Bloc Québécois ont bien défendu leurs dossiers et ceci leur permettant d'améliorer dans un cas et dans l'autre de maintenir leurs intentions de votes dans les sondages.

En résumé, cette année a été ''a walk in the park'' pour le gouvernement Harper.

Un Québec souverain à Copenhague

Je me suis mis à imaginer la présence d'un Québec souverain à la conférence sur les changements climatiques à Copenhague et je dois vous dire que le scénario est fort intéressant.

Pensez-y une minute, un Québec qui arrive avec des cibles de réduction des émissions Co2 de 25% d'ici 2020. Le Québec serait la locomotive environnementale de l'Amérique de Nord loin devant le Canada et les États-Unis. Le Québec aurait ainsi donné raison aux objectifs de l'union européenne tout en isolant les américains et les canadiens.

Voici un bel exemple du rôle que le Québec pourrait jouer sur la scène internationale. Je suis convaincu que même Jean Charest aimerait arriver à Copenhague et faire entendre la voie du Québec devant les autres nations.

Émile Butch Bouchard : Le canadien s'est enfin déniaisé

C'est fait, le chandail d'Émile Butch Bouchard a été retiré hier soir par le canadien Montréal dans le cadre de la cérémonie soulignant la fin du centenaire de l'équipe.

Une seule question s'impose, pourquoi le canadien a attendu tout ce temps avant de retirer le célèbre numéro 3?

Par chance, le nouveau propriétaire Geoff Molson a décidé de mettre un terme à cette injustice qui durait depuis beaucoup trop de temps. Chapeau monsieur Molson!